Un réseau de 8 SLEC

Dans le cadre de la convergence des efforts déployés par l’ensemble des acteurs, et suite à la satisfaction des conditions de candidature imposées par l’appel à manifestation d’intérêt pour le choix des communes allant abriter les SLEC, la Maison du Développement Durable a été sélectionnée pour héberger le SLEC de la préfecture de Tanger-Assilah. La Maison du Développement Durable (MDD) est un espace éducatif innovant ayant pour mission le renforcement du capital humain de la population par la sensibilisation, l’éducation et la formation aux questionnements du développement durable et de la transition énergétique et écologique. Il s’agit d’un espace de développement du savoir, du savoir-faire et du savoir-être autour des questions du développement durable, destinées aux jeunes enfants, collégiens, lycéens, jeunes universitaires, acteurs territoriaux, personnel des entreprises industrielles, acteurs associatifs et aux citoyens en général. Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, a procédé, le 1er Juillet 2016, au lancement des travaux de construction de la MDD, conçue en tant que bâtiment exemplaire sur le plan écologique et énergétique. L ‘Association Marocaine pour l’Environnement et le Développement Durable (AMED) est le gestionnaire de ce bâtiment, conformément à une convention-cadre signée entre l’AMED, le Conseil de la Région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, la Wilaya de la Région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, la commune de Tanger et la direction régionale de l’environnement. Le bâtiment de la MDD est à énergie positive (il produit plus d’énergie qu’il n’en consomme), et il exploite une grande quantité d’énergies renouvelables pour son fonctionnement avec une installation photovoltaïque de 18KWc et 56 panneaux. Le chauffage et la climatisation sont durables grâce à un puits canadien, qui utilise la température du sol pour réguler la température intérieure. La MDD comprend également une plateforme didactique équipée composée de 4 salles thématiques, pour comprendre et développer les bonnes pratiques autour des différentes thématiques liées au développement durable (biodiversité, eau, énergie, préservation du littoral, économie circulaire, efficacité énergétique, énergies renouvelables, changements climatiques et action climat, objectifs du développement durable).

Suite à l’appel à manifestation d’intérêt lancé par la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima pour le choix des communes allant abriter les SLEC, la commune d'Al Hoceima a été sélectionnée pour héberger le SLEC de la province d'Al Hoceima. Cette commune du Rif est l’une des communes marocaines bénéficiaires du projet Clima-Med financé par l’Union européenne sur la période 2018-2022. Elle est également membre de la Convention des Maires pour la Méditerranée. La commune d’Al Hoceima vise à faire d’elle une ville durable à bas carbone, manifesté notamment par son PAAEDC (Plan d’action pour l'accès à l’énergie durable et le climat). L’adoption du projet SLEC sur son territoire sera une chance pour promouvoir la prise de conscience et l’action collective dans les domaines de l’énergie, de l’environnement, du climat, des changements climatiques, des gaz à effet de serre (GES) et du développement durable. La commune envisage, à travers son SLEC, de faire rayonner des projets pilotes liés à l’énergie propre, à la réduction des GES et à la protection de l’environnement. Cette noble mission sera jalonnée par des échanges multipartenaires lors d’évènements publics, de conférences et de campagnes de sensibilisation. Des séances de formations et de renforcement des compétences seront également proposées pour diverses cibles dans des domaines spécifiques, telles les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, l’inventaire des GES, etc.

Suite à l’appel à manifestation d’intérêt lancé par la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima pour le choix des communes allant abriter les SLEC, la commune de Ouezzane a été sélectionnée pour héberger le SLEC de la province de Ouezzane. Etant une partie intégrante du Maroc, qui est fortement menacé par les effets négatifs du changement climatiques telles les sécheresses et l’irrégularité des précipitations, la commune de Ouezzane n'est pas épargnée des différents cataclysmes naturels dégradants. Le plan d’action du SLEC de la commune de Ouezzane est axé principalement sur l’amélioration de la qualité de l’éclairage public dans l’espace de la commune via l’élaboration d’une étude diagnostique du réseau actuel, la mise en place d’un système d’irrigation adéquat de tous les espaces verts de la ville par les eaux traitées capturées à partir de la station d’épuration en cours de construction, l’optimisation de la consommation de l’énergie électrique de l’ensemble des bâtiments et équipements communaux par l’installation d’un système d’énergie renouvelable, écologique et vert. L’exécution de ces ambitions sera basée sur les atouts administratifs, techniques et financiers de la commune, et sur l’intégration des différents intervenants institutionnels, professionnels et la société civile intéressés par le secteur de l’environnement et du développement durable.

Suite à l’appel à manifestation d’intérêt lancé par la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima pour le choix des communes allant abriter les SLEC, la commune de Chefchaouen a été sélectionnée pour héberger le SLEC de la province de Chefchaouen. La commune de Chefchaouen adopte des principes de base visant l’intégration du développement durable à toute décision relative au développement local, notamment ceux relatifs aux aspects énergétiques. C’est dans cette perspective que la ville de Chefchaouen a hébergé le CIE (Centre Info Energie) qui a pour visées la contribution à la réduction des consommations en énergie des particuliers et des entreprises en sa qualité de projet d’adaptation aux changements climatiques, l’essence relevant de sa structuration innovante adaptée au contexte marocain et qui donne des services gratuits d’information et de conseil à travers des animations, des visites, des campagnes de sensibilisation et des échanges. C’est avec ce même mindset que la commune de Chefchaouen s’est engagée dans le projet SLEC, qu’elle considère avoir une approche innovante et durable pour la gestion de l’énergie dans la région, nécessaire pour répondre aux défis environnementaux et économiques auxquels est confrontée la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima. La commune de Chefchaouen envisage, à travers le SLEC, de faire de la Perle Bleue une ville durable offrant de maintes opportunités de développement économique et environnemental, à travers la protection de l’environnement, l’amélioration de l’efficacité énergétique, la promotion des énergies renouvelables, le renforcement des capacités locales et la valorisation des déchets ménagers et assimilés. La commune de Chefchaouen accorde également une importance particulière à l’éducation dans le cadre de son SLEC, afin de promouvoir une conscience collective en matière de transition énergétique et climatique. Il ne faut également pas passer sous silence le rôle de la sensibilisation dans l’éveil de l’engagement citoyen et la participation active de la population dans l’appropriation des enjeux de la cohésion sociale et la gouvernance locale.

Suite à l’appel à manifestation d’intérêt lancé par la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima pour le choix des communes allant abriter les SLEC, la commune de Tétouan a été sélectionnée pour héberger le SLEC de la province de Tétouan. L’intérêt que porte la commune de Tétouan au projet d’installation d’un SLEC sur le territoire communal découle non seulement du rôle et des objectifs assignés à un tel service, mais aussi de sa contribution à la cohérence des actions réalisées de la commune. En effet, à travers une planification écologique concertée du territoire, le SLEC peut amener un niveau supérieur de gouvernance environnementale et une mobilisation multi-acteurs, à travers l’alignement avec le plan d’action communal (PAC) de Tétouan et le plan d'action soumis à l’instance internationale “Open Government Partnership” (OGP-Local). Le SLEC de Tétouan est perçu, par la commune, comme étant un outil performant de mise en place de stratégies de communication, de sensibilisation et de mobilisation des acteurs institutionnels, sociaux, et du secteur privé autour d’un projet de résilience locale face aux défis du changement climatique. En ce qui concerne la gestion organisationnelle proposée pour le SLEC de Tétouan, elle repose sur sa fonction de service” matérialisée par du personnel communal, et une vocation publique pouvant être atteinte par la constitution d’une instance consultative pour le développement durable et la résilience climatique. Cette dernière est formée selon les modalités prévues par les l’article 119 de la loi organique 113-14 relative aux communes, et elle ne sera pas limitée à un rôle consultatif, mais elle sera également amenée à participer activement dans l’élaboration de la stratégie d’intervention et du programme annuel du SLEC.

Suite à l’appel à manifestation d’intérêt lancé par la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima pour le choix des communes allant abriter les SLEC, la commune de Ksar El Kébir a été sélectionnée pour héberger le SLEC de la province de Larache. Le SLEC est perçu comme étant un catalyseur géographique de la transition énergétique et climatique urbaine de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, qui fait face à des défis structurels majeurs telle la dépendance énergétique, la pénurie d’eau, le changement climatique et les catastrophes naturelles. Le SLEC à la commune de Ksar El Kébir générera une planification à l’échelle urbaine, une protection collaborative de l’environnement, une gouvernance écologique, ainsi qu’une mobilisation multi-acteurs du territoire (citoyens, collectivités, professionnels, société civile, etc). La visée finale étant de faire de l’énergie et du climat des piliers pour un développement durable du territoire et sa valorisation économique via les métiers verts. La commune de Ksar El Kébir développera un plan d’action pour la mise en œuvre des mesures de la transition énergétique et climatiques adéquates à ses besoins, notamment le recours aux énergies renouvelables, l’amélioration de l’efficacité énergétique dans le bâtiment, la gestion des déchets, et autres mesures similaires. Cette déclinaison de mesures, en particulier, et d’objectifs en général, ne pourra être faite qu’avec l’engagement de la communauté locale et son implication dans le processus de planification et de mise en œuvre des mesures de transition énergétique et climatique. Ainsi, la commune de Ksar El Kébir compte travailler avec les communes voisines, les organismes de la société civile et les acteurs territoriaux pour assurer le développement et la durabilité du projet, dans le cadre d’une approche multi-partenariale et multisectorielle.

Suite à l’appel à manifestation d’intérêt lancé par la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima pour le choix des communes allant abriter les SLEC, la commune de M’diq a été sélectionnée pour héberger le SLEC de la préfecture de M’diq-Fnideq. La commune de M’diq est une petite ville de 68 000 habitants, connue par ses 17 km de plages sur la Méditerranée, son espace vert de plus de 23 ha, ses 3 forêts, ses 3 ports de plaisance et son port de pêche. Elle dispose d’une économie fondée principalement sur le tourisme et la pêche, qui est mise en évidence lors de la saison estivale, chose qui a pour conséquences une reprise économique pour M’diq, mais aussi un stress hydrique, une augmentation à la fois des dépenses énergétiques et de la quantité de déchets. Suite à ce qui précède, la commune de M’diq suit, depuis des années, des stratégies pour protéger ses ressources naturelles et diminuer sa facture énergétique et hydrique, surtout dans le contexte actuel caractérisé par une consommation énergétique élevée qui impacte le climat et la qualité de la vie humaine. Dans ce cadre, la création du SLEC de M’diq, qui aura pour vocations principales la formation et la sensibilisation, devient une nécessité pour le développement durable au niveau local, avec un impact sur l’ensemble du territoire local et national. Pour réaliser ses ambitions, la commune de M’diq opte pour une stratégie multi-partenariale avec la société civile, notamment avec plus de 20 associations actives dans le secteur de l’environnement. Un partenariat avec une de ces associations est prévu dans le cadre du SLEC, matérialisée par une convention de partenariat, aux côtés d’autres partenaires, telle l’Université Abdelamalek Essaâdi et ses différents établissements. Un terrain de 120 m² a été dédié au projet SLEC, en plus d’une équipe de deux fonctionnaires qualifiés pour suivre l’implantation des SLEC.

Suite à l’appel à manifestation d’intérêt lancé par la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima pour le choix des communes allant abriter les SLEC, la commune de Melloussa a été sélectionnée pour héberger le SLEC de la province de Fahs-Anjra. La commune de Melloussa s’étend sur une superficie de 110 km², et elle est limitée à l’Est par la commune de Khmiss Anjra, à l’Ouest par la commune de Bahraouiyine, au Nord par la commune de Ksar Sghir et au Sud par la commune de Jouamâa. Elle comprend un total de 12 250 habitants selon les statistiques de 2014. La commune de Melloussa a connu, depuis ces dix dernières années, des changements radicaux de point de vue développement urbain, surtout dans son volet industriel, chose qui impose une intégration des principes fondamentaux du développement durable, en particulier en termes de besoins énergétiques. Ainsi, le SLEC de la commune de Mellouss jouera un rôle essentiel dans la sensibilisation, l’éducation et l’accompagnement de la population vers une transition énergétique durable permettant de faire face aux grands défis structuraux, tout en restant aligné avec la vision de revitalisation du territoire et de création d’emplois. Dans l’optique de matérialiser ses ambitions du SLEC, la commune de Melloussa vise à accélérer la transition énergétique en phase avec le positionnement dans la croissance verte préconisée par le Maroc. Il est également envisagé que le SLEC de Melloussa améliore les conditions de vie de la population, en réduisant la précarité énergétique et en renforçant la résilience des habitants et des populations. Ces ambitions viennent en réponse à plusieurs motivations, notamment l’urgence climatique, la création d’emplois et le développement économique, à quoi s’ajoute la réponse aux attentes des citoyens.